mardi, septembre 12, 2006

"'cause you're evil and you lie, and if you should die, I may feel slightly sad but I won't cry"


Le titre ne s'adresse à personne en particulier, mais aux sentiments de vierge effarouchée (et/ou de vieux facho qui passe ses journées à surveiller le monde décrépir --parce qu'il s'emplit d'artistes, d'ethnies et d'homosexules--de sa fenêtre avec son tromblon) des tenants de l'occuppation exclusive de l'espace planétaire par l'arrière garde.

Un extrait d'un espèce de guide sur la bande dessinée, qui s'adresse apparemment aux libraires, rédigé par l'exégète auto-proclamné Richard Langlois :

AU QUÉBEC...
Pour ce qui est des
éditeurs quécois, géreusement et abusivement subventionnés par les gouvernements, et dont les quotas de production dépassent la qualité des oeuvres publiées, j’aime autant me taire devant ces formes de commandites « culturelles » et d’assistance sociale littéraire... Vous remarquerez que ce sont toujours les mêmes petits amis qui publient au Québec ( Les 400 coups, La Pastèque ), parce qu’ils s’envoient l’ascenseur, d’un comité de sélection à l’autre, tant au fédéral qu’au provincial... Les « Grands » auteurs quécois qui ont appris leur métier deraconteur publient en Europe ou aux États-Unis.


Je sais pas pourquoi tout ce monde-là nous accuse de percevoir des subventions. a) Qu'ils s'en demandent, des subventions, s'ils pensent que les nôtres les empêchent de vivre, et b) Si je reçois des subventions, il doit y avoir un voleur de courrier dans mon coin, parce que je travaille plus de 16 heures par jour pis j'ai jamais une crisse de cenne.

Le monde de l'avant-garde encense tout le temps les classiques, Macherot, Toth, Franquin, Kirby, Tillieux, Tezuka, etc. mais les vénéreux d'eau bénite de ce genre veulent juste pas qu'on existe.

Désolé, monsieur Langlois, mais votre crachat ne m'apprend rien, je savais déjà que je ne sais pas raconter, Jean Fugère l'a déjà dit, et Robert Rivard m'a déjà informé que nos publications était du travail d'amateur. Meilleure chance la prochaine fois pour nous en raconter une bien bonne.

Sur le coup, ce genre d'opinion m'indiffère, mais ça me fait immanquablement pomper pendant longtemps après.

Enfin...

Si le coeur vous en dit, suite ICI.

J