dimanche, décembre 17, 2006

de la presse


Allô !

On parle de nous dans les journeaux, des fois, ces temps-ci. je ne suis pas très à l'affût de ces choses, alors si vous en voyez, dites-le moi. Ça m'aide beaucoup. J'en mets ici, comme ça, quand le nouveau site web sera prêt, j'aurai cet aide-mémoire. MERCI à Michel Viau, aux auteurs, à Google et à Karine St-Germain pour avoir fait le gros de ce boulot.

- Nenette cherche un sens dans Le Devoir, 25 & 26 novembre 2006

Difficile de se trouver lorsqu'on vit dans une jungle urbaine, sombre, froide où les gens n'ont pas de visage et où la peinture des immeubles coule quand il pleut. Nenette en sait quelque chose. Au milieu de cet environnement peu propice à la quête de sens, surtout quand on a un esprit lucide et introspectif, la jeune fille essaie par tous les moyens de se situer. En vain. (...)
Tout en cherchant ses marques dans les courbes de Lino (un autre illustrateur converti à la bédé) comme dans les fantaisies du néo-expressionniste Jean-Michel Basquiat, Genest livre ici un récit interrogatif contrasté sur le thème de la différence et de l'existentialisme qui l'accompagne parfois. Le tout avec un style hautement figuratif très actuel qui, par le coup de crayon et la mise en couleurs, semble vouloir faire un pîed de nez au graphisme propre et aseptisé qui prolifère aujourd'hui (...)
- Fabien Deglise

- Nenette cherche un sens dans le Voir du 14 décembre 2006

- entrevue Catherine Genest sur Bedeka.org (Nenette cherche un sens)

- Nicolas, dans Voir

- Nicolas, dans Le libraire #38

Opuscule discret et révélateur d’un talent certain, Dans un cruchon de Pascal Girard nous a fait découvrir un trait et un ton qui, évoquant à la fois Sempé et Blutch, racontent en finesse les vicissitudes du quotidien. Avec Nicolas, Girard aborde un thème difficile (le deuil), et surtout très proche de lui, puisque c’est l’histoire de son petit frère, mort en 1990, qu’il met ici en images. Pas question toutefois de céder aux lamentations : la mort est abordée de face et les blessures, bien qu’inguérissables, deviennent le moteur d’un album qui oscille habilement entre l’avant et l’après la mort du petit frère. Nicolas est une oeuvre toute en pudeur et en émotions, en lignes fragiles et aériennes.
- Antoine Tanguay

- Nicolas, dans Quartier Libre vol. 14 #8

"Il y a dans les expressions du personnage de Pascal Girard autant de sentiments différents possibles que de cases. Et [...] cette obsession du souvenir qui s’efface : «Je ne sais même plus comment sa voix sonnait.» [Un album] pour faire son deuil. Pour les glisser sous sa table de nuit, et le regarder souvent, un dessin par-ci par-là, et se rappeler d’aimer les vivants (ben oui, quétaine mais vrai)."
- Julie Delporte

- Nicolas, dans le 7 jours du 16 décembre 2006

- Nicolas, sur le blog de Jean-Dominic Leduc

- Nicolas, dans Le Devoir, 6 & 7 janvier 2007

(...) Pascal Girard confirme avec Nicolas son talent de narrateur. Comment? En exprimant à nouveau des sentiments complexes, mais surtout en explorant la profondeur de la nature humaine à travers un trait simple et un découpage sans fioritures dont l'efficacité n'en demeure pas moins redoutable.
- Fabien Deglise

- Minerve, dans À babord

BD rapaillant des thématiques existentielles, des jeux de pouvoir et des interactions humaines, avec un élan peu commun. Pour cause, l’auteur a préféré une approche improvisée, le crayon de plomb et l’indispensable dialectique pour un minimum d’équilibre sur le fil du discours où les protagonistes sont une bande de gamins, un ours, une déesse, etc. Sensible, frondeur et diablement pertinent, ce bédéiste d’ici offre un foutu cataplasme à la platitude.
- Ramon Vitesse

- Dans mes rellignes, dans le Quartier libre du 8 novembre 2006

- Dans mes rellignes, dans le 7 jours du 18 novembre 2006

- Dans mes rellignes dans Bang Bang #12

- Dans mes rellignes dans le Voir du 19 octobre 2006

- Dans mes rellignes dans Le droit

- Dans mes rellignes dans Le journal de Montréal

- Dans mes rellignes sur Orégand

- Dans mes rellignes dans Le devoir

Il n'y en aura pas de facile, comme dirait l'autre. Après la musique, la télévision et le cinéma, c'est désormais au tour de la bande dessinée de goûter à l'influence d'Internet -- des blogues, pour être précis. En témoigne la sortie coup sur coup ces derniers jours de deux recueils reproduisant sur papier des projets de journaux graphiques presque intimes livrés initialement chaque jour sur la Toile. Et le changement de support, étrangement, se révèle globalement heureux. (...)
Présenté comme un défi consistant à offrir une planche par jour, et en couleurs s'il vous plaît, sur un blogue (www.monsieurleblog.canalblog.com), cette promenade en running shoes -- "rellignes", une fois déformé par un cerveau enfantin! -- nous plonge dans le quotidien de cette artiste prometteuse, raconté sans grande ambition ni grande envergure. (...)
Contemporain, nonchalant, jeune et décalé, cet exercice de style, pas facile à maîtriser, donne forcément lieu (...) à des planches dont la pertinence est inconstante. Les tâches disparaissent toutefois très vite sous l'effet de la lucidité exprimée par cette Iris devenue une petite vedette du cyberespace le temps d'un été, et que visiblement tout prédispose en ce moment à maintenir ce statut, en ligne et hors lignes.
- Fabien Deglise

- entrevue Iris sur Bedeka.org (Dans mes rellignes)

- Plan cartésien dans la Revue Québécoise d'urbanisme vol. 26 #3
(c'est le genre d'article que j'espérais avoir)

- William, dans Le Nouvelliste

- William, dans Ici

- William sur le blog de Sim Rich

- entrevue Leif Tande sur Lecteurs.ca (William)

- entrevue Leif Tande sur Bedeka.org (William)

- entrevue PhlppGrrd sur Bedeka.org (Béatrice)

- Béatrice sur Le délit français

- Dans un cruchon dans Le Devoir

- Dans un cruchon dans Le libraire

- Dans un cruchon sur le blog de Sim Rich

- entrevue pascal girard sur Bedeka.org (Dans un cruchon)

- Plan cartésien sur ActuaBD

- Plan cartésien dans Quartier libre

- La cage sur ActuaBD

- Ma voisine en maillot dans BANG ! (nouvelle formule) #5

- Ma voisine en maillot dans Quartier libre vol.14 #3
(un des articles sur ce livre qui m'ont fait le plus plaisir)

- entrevue Jimmy Beaulieu sur BDQuébec (Ma voisine en maillot)

- Quelques pelures, réédition très très augmentée dans Bang Bang #12

- Quelques pelures, réédition très très augmentée, est le 5e dans le top 5 des livres québécois de l'année du journaliste Stéphane Despatie (Voir-mtl de cette semaine). Cool !

Je m'aperçois que j'ai peut-être fait une gaffe en appellant mon dernier livre Quelques Pelures, même avec la mention réédition très très augmentée. Ça aurait dû être le sous-titre. J'ai eu le projet vague d'appeller ça Oignon ou L'oignon au complet, mais ça pouvait susciter des impressions de mauvaise haleine. Le problême avec ce même titre, c'est qu'il passe pour une simple réédition (avec bonus de nouveau matériel), et non pour le nouveau livre qu'il est (avec comme bonus le vieux livre). Alors en librairie, on le retrouve souvent à deux exemplaires de côté au rayon avec les autres, et pas sur la table des nouveautés. Ah ben merde. J'y avais pensé, mais je préférais quand même que le lecteur qui a lu la première version de qqp aie une bonne surprise en découvrant qu'il y a 75% de matériel inédit, plutôt qu'une déception en découvrant que j'avais foutu mon premier livre au complet dans ma nouveauté. Bon bon, ça m'apprendra à ne pas faire les choses comme tout le monde.

À bientôt !

Jimmy

mercredi, décembre 13, 2006

la ruée vers les colosses


Chers vous,

les colosses sont désormais disponibles sur le web (en quantité assez limitée merci pour l'instant). Sur le site de la librairie Fichtre ! (autres libraires, si vous en voulez, dites-le moi). Il y en a aussi à la librairie Studio 9, coin Rosemont/St-Hubert (MTL). Vous remarquerez qu'ils coûtent $0,50 de plus qu'au lancements... ben vous aviez rien qu'à venir ! :-) Non... mais j'essaie de financer un projet plus ambitieux avec ces opuscules, et au prix initial, ça va me prendre des années à parvenir à mes fins. Enfin... c'est quand même toujours abordable (pour de si beaux petits bijoux de la culture photocopiée).

La dernière fois, j'ai voulu faire mes remerciements, mais j'ai pas penser remercier les gens de BDQUÉBEC et BÉDÉKA, qui annoncent toujours ce qu'on fait, et qui entretiennent le sentiment de vitalité de la bande dessinée québécoise. Ils font office de pivots qui sont, à mon sens, en grande partie responsable de la bonne santé de celle-ci. Grâce à eux, on se sent super-importants ! Merci les boys !

Aussi, je n'ai pas l'habitude de faire ce genre de petite annonce, mais là, les circonstances l'imposent. Un de mes bons amis, en fait, une des personnes les plus chouettes que je connaisse, déménage à Québec au début janvier, et il doit confier ses 3 chats à un foyer d'accueil pendant quelques semaines de transition. Alors si vous avez de la place et si vous aimez ces petites bêtes (et si, bien sûr, vous n'êtes pas allergique comme moi), et que vous voudriez bien les héberger durant cette période, dites-le moi. Ils sont dégriffés et pas mal cools, apparemment.

Hébin voilà, c'est ça qui est ça...

À bientôt !

Jimmy

vendredi, décembre 08, 2006

et encore un lancement : Vestibulles # 35


Bonjour !

Je voudrais dire un grand merci à celles et ceux qui sont venus à Expozine et à nos lancements la semaine passée. Je ne suis pas encore tout-à-fait remis, ça a été de beaux évènements, en bonne compagnie. Il va falloir que je réédite bientôt les colosses de Zviane et d'Éléonore Goldberg, parce qu'ils se sont envolés bien trop vite, même pour des tirages "limités". Merci surtout à celles et ceux qui nous ont aidé à charrier les nombreuses boîtes de livres (Kurt, Charles, Mélissa, Éric, Éléonore, Thomas-Louis, Marie-Eve, David, pascal, Julie...), à Catherine et Guillaume qui ont littéralement tapissé le Zoobizarre d'affiches, et à Thomas-Louis et Marie-Eve, qui nous ont hébergé à Québec. Merci à Mireille et Ronan de nous avoir reçu avec tant d'égards dans leur belle Cuisine (habitants de Québec, devenez dès maintenant des habitués) ! Merci à l'ensemble Camp et au monde de Notype de nous avoir laissé squatter leur concert pour le lancement au Zoobizarre. Merci au staff du Zoobizarre, c'était cool ! Merci spécial à Mélissa, pascal et Sébastien, qui ont tenu la table de vente pendant les moments où je pillaillais à gauche et à droite. Un jour, on aura assez de sous pour se payer de vrais tenanciers-consacrés pour ce genre d'évènements !

Expozine est vraiment un évènement miraculeux. Preuve irréfutable qu'on peut faire des succès (même commerciaux) sans jouer à la cravate, aux lois du marché et au racolage puant de cadeaux de noël. Merci encore, les gars.

Bon, tout ça m'amène au prochain get-together que je dois annoncer : Le lancement du numéro 35 de Vestibulles, la revue créée dans le cadre de mon atelier de bande dessinée au cégep du Vieux-Montréal. Ce mardi le 12 décembre, 17h à 19h, au Local A10.22 (Canif) du Cégep du Vieux-Montréal, 255, rue Ontario Est, Montréal. Vous êtes toutes et tous les bienvenu(e)s ! Je trouve que c'est de loin le meilleur numéro à date ! Et les Vestibulles ne sont pas vraiment distribués à grande échelle, alors vous avez tout intérêt à vous déplacer.

Faqu'à mardi !

bises,

Jimmy

(beau dessin de Julie Charland --couverture de Vestibulles # 35--)

mercredi, novembre 29, 2006

les petites soirées



Allô-allô,

je veux juste ré-annocer nos deux "get-together" de cette semaine. Ce soir 20h au Zoobizarre (6388 St-Hubert, Montréal, coin Beaubien/St-Hubert donc à 3 pas du métro Beaubien), et ce samedi le 2 décembre, de 17h à 19h à La cuisine (205, rue Saint-Vallier Est, Québec).

On va célébrer la parution des 5 nouveaux MG et des 9 nouveaux colosses en présence des auteurs qui pourront y être. Ça peut aussi être notre party "bilan 2006", parce qu'on a quand même sorti 25 livres en tout cette année (12 MG et 13 colosses). En six ans, on aura publié pas moins de 55 livres (29 MG et 26 colosses si on compte Voitures) !!!! C'est peut-être le dernier rassemblement qu'on aura avant le spectaculaire burnout que je prévois (méticuleusement) pour 2007.
Ça servira aussi de party de fin de session de mon atelier au cégep. Qui sait, si je suis suffisamment pompette, je vais peut-être même aller jusqu'à faire un discours ! ...

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, colosse n'est pas une collection de mécanique générale, comme il est tentant de croire. C'est plutôt sa petite soeur à lunettes, timide, fragile et troublée, dont on découvre avec ravissement la profondeur quand on se donne la peine de l'approcher dans les soirées mondaines, dans le petit coin où elle se cache, presque derrière les rideaux, près du feu de foyer, pendant que sa grande soeur frivole pavoise auprès des puissants de ce monde.

À ce soir ou à samedi, donc, si ça adonne.

Jimmy

mardi, novembre 28, 2006

mousseline, épisode 1.1

MOUSSELINE, épisode 1 : Brûle-Pourpoint, 1ère partie.

















Ça m'a pris hier soir, pendant que ma blonde pratiquait ses suites pour violoncelle de Bach à la guitare. Depuis la conférence de David Turgeon dans mon atelier au cégep, j'ai eu envie de me lancer dans cette histoire qui me trotte dans la tête depuis quelques années, et d'y greffer un paquet d'autres bouts de séquences que j'ai envie de faire, qui sont plus imprégniées d'influences culturelles externes que ce que je fais habituellement. En plus, ce dimanche, j'ai longuement discuté avec Michel Viau, et nous avons parlé des vertus du feuilleton. Aussi, un m'ment d'nné, ça va me prendre quelque chose pour m'inciter à dessiner, parce qu'avec les responsabilités de l'édition, j'ai tendance à complètement oublier que je suis aussi dessinateur. À la fin de la journée, d'habitude, après 12 heures de job à l'ordinateur, j'ai juste envie de dormir. Alors bon j'essaie. Je suis quand même un peu crétin de me lancer là-dedans, j'ai 5-6 autres livres à finir. Des livres attendus. Mais j'suis pu capabbe de me dessiner la face, ou de dessiner par responsabilité. Ça prend de la récréation, dans tout ça. Ceci dit, j'ai fait beaucoup de débuts de ce genre qui n'ont pas connu de suite, alors on croise les doigts... Ça faisait longtemps que je parlais que je voulais m'essayer à la bande dessinée de genre. Y'a rien comme commencer.

Merci !

Jimmy

P.S. : Tout commentaire constructif est le bienvenu par courriel, mais je réouvre pas la boîte de Pandore de la section "commentaires" (arkh !). S'il est positif, ça se prend toujours bien, et s'il est négatif, essayez juste de le présenter avec délicatesse, et je vais être hyper-content !

lundi, novembre 27, 2006

des petits pains chauds


Je viens de terminer mon bilan d'Expozine. Hébin c'est vraiment super ! Les MG ont vendu correctement, sans plus, mais les colosses sont partis comme des p'tits pains chauds ! Surtout celui de $viane ! Ailloille ! On l'a écoulé en un temps record. Faut dire qu'en faisant plusieurs titres comme ça, j'ai pas pu faire de gros tirages. L'autre livre de $viane, Le point B (qu'on hébergeait à notre table) a pas mal scoré aussi. Petit palmares des ventes expozinales :

1) Quelque part entre 9h et 10h *best-seller absolu !
2) L'homme et le roi *ouf ! L'honneur est sauf !
3) Rendez-vous à... et Le point B (ex-aequo)
4) Jardin botanique
5) Jimmy
6) Histoire de fromage en crotte et Le ronron de Krazy Kat (ex-aequo)
7) Troglove
8) Rose et Nicolas (ex-aequo) (je soupçonne $viane d'avoir attiré un peu l'attention sur Nicolas -merci $viane !)
9) Parlez-moi et Le moral des troupes (ex-aequo)
10) Une histoire de John Smith et Un signal animal (ex-aequo)

J'ai gardé 2 exemplaires de la money-machine Quelque part entre 9h et 10h (par $viane) pour le lancement de mercredi, et 1 autre pour le lancement de Québec, alors déguédinez-vous pour arriver de bonne heure ! Je sais pas encore si on va le rééditer dans cette forme (les chances sont bonnes, quand même).

Je regarde pas les ventes aussi attentivement d'habitude, mais cette fois, ce que je trouve intéressant, c'est à quel point l'expérimental et l'érotique ont vraiment scoré ! Ça m'encourage pour la suite des choses... et les moves de crapet soleil que je m'apprête peut-être à faire... Pour ceux que ça inquiétait, j'ai pas mal réussi à me rembourser (mais pas à m'enrichir, quand même).

Considérations pécunières mises à part, Expozine était au moins à la hauteur de sa réputation, stimulant, électrisant, hystérique, merveilleux ! J'ai malheureusement (mais TRÈS malheureusement) pas réussi à aller voir ce qu'il y avait sur les tables au-delà d'un rayon d'une dizaine de mètres autour de ma table. J'ai fait deux-trois sorties pour aller trouver le superbe comix de Sherwin Tjia, entre autres, mais je me faisais rappeller à l'ordre avant d'avoir pu me rendre à destination. FUDGE ! Mais même avec la petitesse du rayon d'action que me permettait ma laisse-business, j'ai quand même réussi à flamber pas mal de cash. Y'avait tellement de belles affaires... MERCI LOUIS, ANDY, BILLY et les autres...

La veille de l'évènement, tard dans la soirée, je bricolais avec amour mes petits présentoirs colosse, à la main, en écoutant de la musique dans mon atelier, et je me disais que partout dans la ville, en même temps, du monde brochaient fébrilement leurs zines, terminaient leurs sérigraphies, etc... C'était chouette.

Pour plus de détails sur le post-expozine, voir ici (merci encore à Michel Viau).

Jimmy

vendredi, novembre 24, 2006

un peu trop COOL !!!


Bon ben j'ai les colosses, et ils sont vraiment beeeeaaaaauuuux !!! C'est noël (car il neige dans ma tête) !

Je suis pas mal prêt pour Expozine demain. J'ai passé la journée à préparer ça. J'ai l'impression de jouer au magasin, complètement hystérique d'enthousiasme. J'pense ben qu'on va avoir un saudite de belle table ! J'espère que vous allez passer voir ça ! Heille ! J'ai hâte !

Je sais pas trop qui sera présent à quelle heure, demain, mais attendez-vous à potentiellement voir Luc Giard, Éléonore Goldberg, Catherine Genest, Zviane, David Turgeon, Pishier, Petr, Sébastien Trahan, moi-même, et certainement plusieurs autres qui ne m'ont pas dit qu'ils venaient. WOO-HOO !

C'est aussi la fête car il y aura (entre autres) des rééditions de Coeur-de-loup , et un nouveau Fanzine Bidon!

À demain !

Jimmy

vendredi, novembre 17, 2006

sorteux, pas sorteux...


Voici la liste des évènements auxquels l'équipe MG participera dans les prochaines semaines... attachez vot'tuque avec d'la broche !... (et n'oubliez pas de lire le message précédent, que je viens de publier, et qui est quand même d'une importance capitale)

En fin de semaine, c'est le SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL ! CHOUETTE ! On va voir plein de copains et de copines ! Venez rencontrer Catherine Genest, pascal girard, PhlppGrrd, Iris, David Turgeon et moi-même (et faire dédicacer vos beaux livres par ceux-çi).

Jimmy Beaulieu
(Quelques pelures) V : de 20h à 21h /S : de 16h à 17h au stand 174.

Catherine Genest (Nenette cherche un sens...) V : de 20h à 21h au stand 174.

Pascal Girard (Nicolas) S : de 13h à 14h / D: 11h à 12h au stand 174.

PhlppGrrd (Béatrice) V : de 12h à 14h et de 17h à 18h / S : de 11h à 13h au stand 102

Iris [Iris Boudreau-Jeanneau] (Dans mes rellignes) S : de 13h à 14h / D : de 11h à 12h au stand 174.

David Turgeon (Minerve) V : de 18h à 19h / S : de 16h à 17h au stand 174.

Allez aussi voir Zviane, dont le premier livre (très très beau, bravo à Monet pour la bonne jobbe) Le point B, vient de paraître :

Zviane [Sylvie-Anne Ménard] (Le Point B) V : de 15h à 16h / S : de 16h à 17h au stand 174.

(merci infiniment à Michel Viau qui a compilé tout ça ici)

Si vous manquez le salon, c'est pas graaaaaaave, venez à EXPOZINE, samedi le 25 novembre 2006, de 11 h à 18 h, au 5035, rue Saint-Dominique (près du métro Laurier), pas mal tout le monde y sera, dans une meilleure ambiance, plus à la bonne franquette (et très certainement bordélique). D'année en année, c'est pour moi l'évènement le plus stimulant de Montréal (aux côtés duquel le pauv'BDMontréal fait décidément pitié).

Si vous ne pouvez pas venir à Expozine, c'est un peu poche, mais c'est pas siiiiiiiiiii grave, puisque le 29 novembre, il y aura lancement montréalais de nos nouveautés au ZOOBIZARRE (6388 St-Hubert (coin Beaubien/St-Hubert)), avec concert du sieur Turgeon en personne ! (super-tract de David Turgeon)




Si par malheur vous êtes restés pognés en panne sur la 20 (et que vous avez alors pleuré toutes les larmes de votre corps avant d'être consolés par l'apparition inopinée d'une aurore boréale) en fin de semaine, que vous avez accouché le 25 et que vous avec déjà des billets pour un concert d'Angèle Arsenault pour le 29, bon, on vous en voudra pas trop, puisque vous aurez une chance de vous rattrapper le 2 décembre, à Québec, à LA CUISINE (
205, rue Saint-Vallier Est) ! Pour un 5 à 7 de lancement des nouveautés automnales et de la barge de nouveaux colosses, après quoi on ira boire chez Rouje avec la gang du Fanzine Bidon qui va lancer leur nouveau numéro sur le thème du MOUVEMENT. Plus de détails plus tard (on a une réputation de dernièreminutistes à maintenir, quand même...).

En terminant, dans le cadre de mon atelier au cégep du Vieux Montréal, je recevrai mardi soir les illustres Réal Godbout et David Turgeon, qui viendront nous parler de leur travail. ça va être intéressant de comparer leurs points de vue. Ouvert à toutes et à tous, et parfaitement gratuit, Cégep du Vieux-Montréal (255, rue Ontario est)
Local 11:35, le mardi 21 novembre, de 18h à 21h.

À tantôt !

Jimmy

deux nouveautés MG, NEUF nouveaux colosses !

Long message... si vous le lisez au complet, vous êtes un VRAI ! Désolé... j'ai du retard à rattrapper (vous comprendrez pourquoi en lisant), mais c'est un message plein de bonbons qui ne donnent pas de caries !!!


Deux superbes nouveautés paraîssent ces jours-ci, ce qui complète notre salve de mitraillette automnale :



Nenette cherche un sens, par Catherine Genest


Nicolas, par pascal girard

Deux livres vibrants, qui feront date, qui se ressemblent beaucoup tout en étant on-ne-peut-plus différents.

Je me demande toujours si je dois maintenir l'embargo sur les nouveaux colosses ou si je dois mousser l'attente en dévoilant les titres et les couvertures... "mousser l'attente" est une attitude un peu putassière qui ne convient pas du tout à l'esprit colosse low-profile assummé (voire : revendiqué). Les colosses, c'est bien quand ils sont découverts comme une surprise sur la table de vente, une sorte de récompense offertes à ceux et celles qui font l'effort de se déplacer pour venir dans nos évènements, les salons et festivals, un petit plus qui différencie ces évènements d'une routinière visite à la librairie... mais bon... à une semaine de la sortie, je peux bien en dévoiler un peu. Faut quand même pas que ce voeu d'antipluggisme ne pénalise les auteurs et leur travail. Alors voici (roulllllllement de tambour), en extraordinaire primeur, les nouveaux colosses (faut imaginer le tapis rouge et le scintillement des flashes des papparizzi) :


colosse 017 - Rendez-vous à..., par Éléonore Goldberg


colosse
018 - Jimmy, par Petr


colosse
019 - Jadrin botanique, par David Turgeon


colosse
020 - The Road, par Benoît Joly


colosse
021 - L’homme et le roi, par Jimmy Beaulieu


colosse
022 - Histoire de fromage en crotte, par Pishier


colosse
023 - Quelque part entre neuf heures et dix heures, par Zviane


colosse
024 - Troglove, par Paul Bordeleau


colosse
025 - Le ronron de Krazy Kat, par Luc Giard et David Turgeon

Ces nouveaux titres seront disponibles à l'expozine, et aux évènements qui se tiendront arès (voir cet autre message). Aussi, j'ai fait réimprimer de vieux titres, comme ça, tous les chanceux qui n'ont pas encore lu les Ticoune 7, La guerre, Parlez-moi, Un signal animal, en plus des titres parus en avril dernier (qui se sont envolés en 10 secondes) pourront le faire ! J'aimerais bien être à leur place, et avoir d'aussi bons livres à découvrir ! J'espère que je vais en vendre, parce que j'ai mis mon loyer de décembre (et mes chenolles) sur la table pour ça... îkh ! Merci à ceux et celles qui m'ont acheté (ou qui vont m'acheter) des dessins pour financer tout ça (il est encore temps, j'ai la somme pas mal tight pour produire les exemplaires) !

faquelah...

Jimmy

lundi, novembre 13, 2006

dur


Éditer, c'est dur en tabarnak. J'veux pas me plaindre de mon sort, au contraire, c'est le plus beau métier du monde ! Mais quand j'entends de jeunes parents me décrire le mélange d'exaltation, d'abnégation, d'hystérie, de renoncements, de sentiment de justesse, d'utilité et d'inutilité, de surpuissance et d'impuissance, de responsabilité insoutenable, de moments tendres et de souffrance extrêmes que représente l'arrivée d'un enfant dans leur vie, messemble que je les comprends.

J'ai vu Sideways, le chouette film d'Alexander Payne, en fin de semaine. Je sais pas si vous l'avez vu... il y a une scène... juste après que après la conversation téléphonique entre Miles (Paul Giammatti) et son agent qui tente de placer son roman chez un éditeur. La réaction qui s'ensuit... ben ça, c'est mon quotidien. J'dis pas que nous --moi, les auteurs (dont le travail est accepté, ou pas, ou en attente depuis des mois et des mois parce que j'ai pas assez de temps et d'énergie), mes collaborateurs ou les imprimeurs-- faisons toujours des crises comme ça, non, mais on est quand même pas mal souvent dans ce registre émotif. Y'a pas grand nerfs sur la planète qui peuvent endurer ça en permanence à long terme, j'en suis sûr. En tout cas, la scène m'a fait rire comme un fou, d'une rire bourré de complicité et de larmes de désespoir (avec des spirales au-dessus de la tête).

En passant, en voyant la couverture du dvd de Sideways, je me suis sérieusement demandé si c'était un hasard ou si j'avais inconsciemment copié dessus pour la couverture de Dans un cruchon. La ressemblance est pour le moins hm... étonnante. J'avais choisi l'image dans le livre parce qu'elle s'impose d'elle même, avec le titre, et je trouvais ça drôle de prendre une couleur cornichon/aneth (ce qu'on trouve habituellement dans un cruchon), mais quand on regarde l'affiche de Sideways... ailloille !

À droite, j'ai ajouté des liens vers d'autres auteurs, avec qui on a réalisé ou avec qui on prépare un ou des projet(s) de livre(s). Faites le tour quand vous aurez 2 minutes, y'a des choses étonnantes !

J

mercredi, novembre 01, 2006

Vendu !


Allô,

j'ai un projet un peu zinzin pour Expozine (le 25 novembre qui s'en vient), et pour le réaliser j'ai un urgent besoin de sous. Alors je vous propose d'acheter des originaux. Pas mal tout est à vendre (sauf : *ce qui est dans des carnets, *-22C, parce que je veux le rescanner en couleurs, et peut-être *"Projet domiciliaire", parce que c'est pas fini), et je fixe mes prix selon mon attachement aux planches, et non selon le système de l'offre et de la demande. Entre 100$ et 1500$ la page (préférablement vendues en lot correspondant aux séquences). Si vous êtes intéressé(e), on peut fonctionner comme ça : envoyez moi par courriel une sélection de planches de vos rêves, et proposez-moi un budget, on verra ce qu'on peut faire. J'ai l'habitude de faire des cadeaux, du troc et des bons deals, mais là, ça s'applique pas puisque j'ai ce gros projet à financer, alors je ferai pas de prix d'ami.

J'ai longtemps hésité à vendre mes originaux, parce que j'avais l'impression de vendre des bouts de mes enfants. Mais bon, là j'ai vraiment envie de me lancer dans ce projet mystère et c'est la seule solution.

En passant, il y a une entrevue avec moi sur BEDEKA, qui complète le post-mortem du festival de Gatineau du message de mardi passé : CHALEUR.

Merci et à bientôt !

Jimmy

vendredi, octobre 27, 2006

un peu du tout


Bon, ben le site MG en arrache pas mal. Difficile de le mettre à jour. Vivement le nouveau. Le site Myspace aussi. les commandes ne répondent plus ! Bon ben tant que Blogger marche, je peux publier des petits trucs...

Nicolas et Nenette sont en train de se faire imprimer. J'ai ben, ben hâte de les voir et qu'ils vous illuminent de leur splendeur comme le font depuis peu Minerve et les Rellignes ! Ça devrait être prêt pour le Salon du Livre de Montréal (on est encore su-per à l'avance !).

J'ai téléversé (ce mot va me faire mourir de rire !) un nouveau set de monsieur populaire, des extraits de mon dernier disque, qui a, celui-ci, failli être publié : monsieur populaire à la pêche. Comme je viens de lire le beau et poignant Paul à la pêche, de Michel Rabagliati, j'ai trouvé que c'était à propos. Bien sûr, la foutue "I Don't care" ne fait pas partie de ce cycle, c'est juste que j'arrive toujours pas à la flusher. Viarge !

Je viens de recevoir Serge, le tome 2 de Magasin général, de Tripp et Loisel. C'est vraiment de l'excellentissime job ! Bravo à François pour les couleurs ! Et bravo à l'imprimeur, c'est vraiment épatant ! Contrairement au premier tome, j'ai pu faire une relecture après lettrage de celui-ci avant qu'il ne parte à l'imprimerie, filtrant ainsi plusieurs incongruïtés dans les dialogues. J'assume donc beaucoup mieux celui-ci. Il y a encore au moins une petite chose qui cloche : le mot "glue" à la française, mais Régis y tenait beaucoup, alors comme on ne travaille pas pour les pinailleurs, on l'a laissé passer. Ça faisait loooooooongtemps qu'un nouveau cartonné-couleur n'était entré chez moi.

Voici une nouvelle douzaine d'extraits de mes carnets 2006. Il n'y aura plus grand surprises quand j'arriverai à mettre le slideshow en ligne... mais bon. J'aurai peut-être fait de nouveaux dessins d'ici là.
















À bientôt !

Jimmy

mardi, octobre 24, 2006

CHALEUR.


J'émerge un peu de l'état comateux dans lequel le Rendez-Vous de Gatineau m'a laissé. C'était comment ? Comment dire... c'était merveilleux ! J'ai un peu de mal à en parler, comme quand on revient tout juste d'un voyage vraiment intense et qu'on nous demande de le raconter alors qu'on est un peu dans les vapes, mais je vais essayer. C'était un vrai festival de rêve.

Tout d'abord, ce festival, dans sa nouvelle formule et sous la direction on-ne-peut-plus adroite de Stéphanie Éthier et de son équipe, sait mélanger harmonieusement la chèvre et le chou. Les auteurs classiques, Jean-Claude Fournier et Derib, font partie des plus intéressants de leur génération, et ça adonnait qu'ils étaient absolument charmants et ouverts d'esprit. Et la présence d'auteurs d'avant-garde comme Tehri Ekebom et Stefano Ricci donne aux auteurs d'ici l'occasion d'avoir des échanges concrets et constructifs puisqu'ils partagent les mêmes réalités et surtout des recherches esthétiques similaires. Les portes sont d'ailleurs ouvertes vers de possibles projets de collaborations. La très grande majorité de ce qui est publié au Québec s'inscrit dans des courants modernes, il serait donc absurde de continuer à faire des festivals qui ignorent ces courants. L'avant-garde a toujours été très forte au Québec. Qu'on pense aux travaux de Benoît Joly, de Danny Gagnon, du groupe Chiendent ou du mouvement underground-toner des années '90, il y a toujours eu des défricheurs qui voulaient explorer des nouveaux territoires du medium. Il serait donc un peu absurde, en 2006, d'avoir des festivals qui ne célèbrent que la tradition, niant ainsi la vitalité des spéacialités locales. Un festival a la responsabilité d'être une vitrine sur un langage. Gatineau, cette année, s'est admirablement acquitté de cette tâche. Comme on ne demande à aucun festival de film, théâtre, danse, littérature, de mettre constamment de l'avant (respectivement) les blockbusters américains (ou Charlie Chaplin, si je veux pas avoir l'air condescendant), le théâtre d'été, la danse sociale, les romans Harlequin, Danielle Steele ou la Comtesse de Ségur, il serait navrant de demander à la bande dessinée de toujours garder en figure de proue ses reporters à houpette, ses Gaulois moustachus et à gros nez, ou ses multimiliardaires machistes à la gueule carrée (je précise que j'ai beaucoup de respect pour deux de mes trois exemples). Heureusement, à l'instar de Thomas-Louis Côté, du festival de Québec, Stéphanie Éthier a bien compris ça, et vise une heureuse cohabitation entre les écoles : OUF !

Je ne peux que louanger les partis-pris graphiques empruntés dans l'approche promotionnelle de l'évènement. Que ce soit au niveau du programme ou de la pub télé, nous n'étions pas humiliés par des montages de merde avec nos têtes dans des phylactères, et notre travail n'était pas bédégradé comme il l'est souvent par des graphistes en mal de se faire remarquer pour leurs idées bédéfofolles. Pas de typo comic sans MS (argh !) nulle part ! MERCI ! Pour le programme : BRAVO CHRISTIAN, tu as fait une maudite bonne jobbe ! En plus, c'était assez cool de voir mon dessin d'affiche sur les autobus de la ville. Heille ! WOW !

Appeller "cadre enchanteur" le nouveau site du festival serait un euphémisme. La disposition des stands et de la scène donnait un esprit agréablement cocon. Le musée est ample, on respire bien. L'accès à la grande salle de concert, ça tient du miracle. Le conte à bulle qui a eu lieu dans cette salle était vraiment un moment fort du festival. Mille bravos à Danièle Vallée, Christian Quesnel, et aux musiciens, qui m'ont épaté et ému. Et comment décrire la sensation de béatitude lorsqu'on a pris une marche autour du musée, le samedi après-midi, au plein soleil d'automne, sur les rives du canal Rideau, avec les arbres tout multicolores et vue sur la jolie bibliothèque du Parlement... Ça fait peut-être carte postale, mais en général, ce qui est devenu un cliché est au départ très beau. Somme toute, ça a VRAIMENT fait du bien de ne pas se sentir à la foire commerciale, mais dans une manifestiation culturelle. Ça n'a pas empêché le public de venir, puisque le samedi et le dimanche, la fréquentation était vraiment aussi dense que possible dans les limites physiques du lieu. Surtout que les ventes n'ont apparamment pas été moins bonnes que les autres années dans le centre d'achats (yes !). Le libraire (il s'agit ici d'une équipe de VRAIS libraires, et pas de tristes commis-vendeurs) m'a même dit que Mécanique générale avait été de loin (je cite) le meilleur vendeur du festival (yesssir !). Nous avons manqué de Rellignes dès dimanche matin (bravo ma chère Iris ! Et désolé de ne pas avoir envoyé un million d'exemplaires pour répondre à la demande). Alors si ça ne prouve pas à quel point se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'à l'épaule ceux qui voient la bande dessinée d'auteur comme un truc invendable, et qui voient le promotion de celle-ci comme un obstacle au bon succès d'un évènement, je sais pas c'que ça va prendre ! Il est assez grisant de pouvoir prouver aux fanatiques de la tradition, de la prudence et du commerce, sur leur propre terrain (les ventes), la pertinence d'une cohabitation équilibrée.

De plus, la réputation de ce festival, comme quoi il serait particulièrement accueillant, est extrêmement justifiée. MERCI !!!!!!!!!!!!!!

Comme toujours, c'était vraiment formidable de côtoyer pendant quelques jours les confrères du métier. Je l'ai dit et je le répète : il y a du bon monde dans ce milieu-là. Les gars de Premières lignes, qui sont faits tout en coeur et en alcool, les gens de l'École Multidisciplinaire de l'Image (éleves et profs), les collègues auteurs, les lectrices et lecteurs, fidèles ou nouveaux, la belle gang de Collection Québec, celle qui est descendu de Montréal et de Longueil, et bien sûr celle du Salon du Livre de l'Outaousis. Come on ! C'était-tu assez l'fun ?!!?

je voudrais adresser mes plus chaleureux remerciements et mes plus sincères félicitations à Stéphanie et à sa fabuleuse équipe. Malgré l'adversité cruelle que vous avez rencontré en montant ce labour of love, c'est à mes yeux le succès le plus retentissant qu'on pouvait imaginer. Ça prenait du culot et de l'aplomb. Pari réussi.

Par contre, il fallait s'y attendre, je suis malade, aujourd'hui. Alors je vous quitte pour aller m'ensevelir sous une tonne de couvertures et de coussins et regarder des films idiots avec une boîte de Kleenex à proximité.

À bientôt,

bises,

Jimmy (atchoum !)

P.S. : En passant, il y a une entrevue avec moi sur BEDEKA, qui complète ce post-mortem du festival de Gatineau.

mardi, octobre 17, 2006

Alexandre Bourbaki


Le TROP, TROP, TROP rare Sébastien Trahan s'apprête à publier une nouveauté lui aussi ! Seulement, c'est pas chez MG mais chez Alto (on lui pardonne cette infidélité tant qu'il se remet au boulot bientôt, hin hin hin...). Il s'agit de Traité de balistique, qu'il a réalisé en collaboration avec Bernard Wright-Laflamme et Nicolas Dickner (auteur de Nikolski et chouchou de la littérature québécoise), sous le nom commun de Alexandre Bourbaki.

Il y aura lancement le lundi 23 octobre dès 17:30 au bar Les Bobards (4328, St-Laurent, coin Marie-Anne).

rsvp : info@editionsalto.com


À bientôt !

Jimmy

Le grand OUF !


Aaaaaaaah ben dans mes rellignes est finalement arrivé à temps ! OUPHE ! Il est fort croquignolet, tout en couleurs, et il n'a pas de défaut majeur ! Joie et allégresse ! Ça a tout pour être notre hit de l'automne. On ouvre des bornes fontaines et on danse dans la rue au son du All Night Long de Lionel Richie !

Il sera en librairie la semaine prochaine.

On se voit à Gatineau ?

J

vendredi, octobre 13, 2006

JE


Quelques pelures devait être livré hier, alors ce matin, quand on m'a averti qu'il était enfin arrivé -- aujourd'hui : vendredi 13 !!!--), j'étais un tipeu fébrile. À l'époque de la télésérie 24, où on fait des livres en deux semaines, où tous les documents s'envoient instantanément par internet d'un bout à l'autre de la planète, les déplacements en ville peuvent sembler longs... Entre St-Laurent et Parc, sur Beaubien, attendre que deux camions aient fini leurs livraisons alors que mon livre m'attendait au bureau des 400 coups, c'était pas facile. Juste sortir de l'auto et marcher jusqu'à l'immeuble, attendre l'ascenseur, attendre que l'ascenseur soit arrivé à destination, marcher, pas après pas vers le bureau... MAAAAN, C'EST LOOOONG ! Pendant ce temps, on s'imagine les pires scénarii : le laminage va être luisant, il ne sera pas au bon format, il va être coupé et/ou relié tout croche, il sera coupé en dents de requin comme le Cyclope 2, la trame va être à 85, l'imprimeur aura inversé les pages de gardes avec celles d'un autre livre (oui, ça nous est déjà arrivé)... Je n'ai heureusement pas été déçu par l'objet. Belle souplesse, noirs noirs, beau papier agréable, mince mais opaque et très doux, contrastes justes, veloutés et punchy, pas de traces de plis de papier non-voulues... OUF !

Il a quand même trois défauts mineurs (tous les livres en ont au moins un, malgré tous nos efforts) :
1) La marge extérieure est un peu réduite, étragement. De quelques milimètres à peine, mais c'est étrange, le livre étant au bon format. Comme si le Quark de l'imprimerie avait ajouté trois milimètres de marge intérieure par défaut...
2) Il y a une drôle de trace de sélection mal foutue dans photoshop à quelque part. Ceux qui trouveront ce défaut gagneront 3 points.
3) C'est ma gaffe, j'ai changé l'ordre des couches dans mon montage à la dernière minute, sur la couverture, rendant invisible le logo mécanique générale. SUPER ! C'est pas si grave, un livre sans logo, c'est très pur, mais en même temps, ça faisait partie de la composition de la couverture. Bon ben... Le plus drôle, c'est qu'à la page 97 de ce livre, je dis que mécanique générale existe parce que je voulais pas publier la version originale des pelures sans logo d'éditeur... Je ne vois plus qu'une chose à faire : en rire (misère) !

En tout cas, j'ai VRAIMENT hâte que d'autres être humains que moi (et ma correctrice) l'aient lu d'un bout à l'autre. En le refeuilletant, je comprends un peu mieux son ambiance et sa raison d'être. C'est des souvenirs notés avec distance et décalage, comme si je notais des rêves. Il n'y a aucun monologue intérieur, même s'il s'agit d'un récit intimiste, tout passe par le dessin et le dialogue. Moi qui ai toujours travaillé sur la lenteur, je raconte ici d'une manière très condensée parce que je raconte trois ans en 60 pages (et 2 semaines). À cet effet, j'ai pris quelques leçons (manière polie de dire que j'ai été piquer chez eux) de concision des maîtres du dessin d'humour (Sempé, Feiffer...).

Comme il est arrivé un jour en retard, l'office est reporté d'une semaine pour les libraires, il va sortir en même temps que Dans mes rellignes mercredi le 25, mais il y aura une avant-première dans la région de Gatineau le 18.

Par contre, avec tout ça, j'ai manqué mon coup pour les Colosses. On va les avoir plutôt pour Expozine en novembre, ça va faire une méchante belle batche !

Reste plus qu'à recevoir le Iris en début de semaine prochaine, après ça je vais pouvoir dormir tranquille (je suis fatiguééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé).

À bientôt !

jimmy

P.S. : J'ai TÉLÉVERSÉ (traduction française affreuse de uploader -- MERCI ÉRIC BOUCHARD--) de nouvelles pièces de monsieur populaire sur Myspace. De très vieilles affaires de 1989-1991 !!! Lisez le blog musique pour les détails croustillants.

mercredi, octobre 11, 2006

Le Minerve a fière allure !


Aaaaaah ben oui, c'est à ça que ça sert de travailler dans l'édition : le jour où on passe chercher les exemplaires tout frais d'un nouveau livre. Et croyez-moi, celui-là, il est pas piqué des vers ! Wattattow ! Une superbe addition au corpus MG. Je viens de le relire, et ça me rappelle l'impression que j'avais, à 12 ans, en lisant le fabuleux et inégalable Exit de Benoît Joly. Un livre qui sait rester assez mystérieux pour qu'on ait envie de le recommencer sur le champ, encore et encore. C'est un livre qui, sous ses airs nonchalants, place ses ambitions (très hautes) à la bonne place. Ça fesse fort. L'éditeur en moi est très content d'être impliqué dans un projet aussi magnifiquement culotté, et l'auteur en moi est vilainement jaloux du talent de défricheur de Turgeon, mais c'est la bonne jalousie, celle qui stimule et motive.

Ça devrait atterrir sur les rayons des libraires québécois qui font bien leur job d'ici une semaine. En France... hébin... ça va finir par arriver chez vous un jour...

À bientôt !

Jimmy

P.S. : Il y a 4 nouveaux colosses dans ma machine, je vais essayer de les faire imprimer pour Gatineau, mais c'est juste pas mal... je croiserais bien les doigts, mais ils sont déjà surcroisés au delà des limites humaines pour Dans mes rellignes et Quelques pelures.

lundi, octobre 09, 2006

de la carnetitude


J'ai numérisé mes carnets 2006, dernièrement. Il n'y a pas énormément d'images, je fais beaucoup moins de sketchbook qu'avant (merci, foutu internet horlogivore), mais il y a du stock ben comique dans le lot. Il y avait aussi des dessins de 2005 que je n'ai jamais eu le temps de mettre en ligne, dont quelques recherches pour Ma voisine. C'est à 90% des dessins de pitounes --voire : des dessins cochons--, parce que je fais pas du carnet pour me faire chier, ou pour me pratiquer, ou pour repousser les limites de mon talent, je fais du carnet pour le fun, parce que ça a du sens. Cette pratique est une fin en soi, et pas un moyen, comme des gammes de musicien (si ça l'est, c'est par pur bénéfice marginal). Je suis malheureusement incapable d'uploader (ce serait quoi le mot français ?) les images sur le site pour le moment. ça veut rien savoir de fonctionner. Alors on va garder ça pour le nouveau site que Catherine Genest et Sébastien Trahan sont en train de nous faire !!!!!!!!! Non, on travaille pas avec des deux de pique !!!!!!!!!!!!!!!!!! En attendant, voici quelques extraits de la batche :














Merci et à très bientôt !

Jimmy