vendredi, septembre 29, 2006

aucun orgueil (monsieur populaire)


Internet vient d'atteindre un nouveau bas fond dans sa manie de permettre aux gens imbus d'eux même de rendre publiques des choses qui n'auraient jamais dû l'être !

J'ai fait une page "Myspace" pour monsieur populaire, mon projet musical des années '90. Hé oui ! Rien n'arrête mon fétichisme démentiel pour tout ce qui a sorti de ma cervelle. Misère...

Ma mère m'a visité, dernièrement, et lorsqu'elle m'a vu avec un t-shirt un peu froissé, elle m'a adressé ce reproche d'un autre âge : "Ton gilet est tout frippé, t'as ben pas d'fierté !", hébin je lui donne parfaitement raison aujourd'hui en dévoilant non seulement quelques pieces de mon répertoire qui aurait avantage à rester mystérieux, mais en plus, je choisis de commencer par des pièces de ma période la plus jambon ! Ah bravo !

À bientôt !

Jimmy

mercredi, septembre 20, 2006

tease


Comme j'ai envoyé la réédition de Quelques pelures à l'imprimerie, aujourd'hui (alea jecta est), je pense qu'il est temps que j'en dévoile un peu. Voici donc la couverture et la table des matières. On espère (bien lire : on espère) une sortie en librairie pour le 18 octobre. Nous avons tous fait des miracles, reste à l'imprimeur à nous en faire un petit lui aussi.

Sinon, dans la fabuleuse course de l'automne, Minerve est en tête de peloton (le OK de presse est donné), et Dans mes rellignes devrait partir demain si tout va bien. Pas besoin de vous décrire mon état de fatigue et de fébrilité.

À très bientôt !

Jimmy

vendredi, septembre 15, 2006

atelier au cégep du vieux


Allô,

l'info reçue avant-hier --disant que mon atelier BD au cégep était complet-- était erronnée. Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais il y a encore de la place, et les inscriptions sont prolongées d'une semaine à partir d'aujourd'hui, même si l'atelier commence ce mardi 19 septembre.

Appelez rapidement Suzanne Carrière, au 514-982-3437 poste 2164, ou présentez-vous au Local A10.22 (Canif) du Cégep du Vieux-Montréal, 255, rue Ontario Est, Montréal.

Merci et à bientôt !

J

jeudi, septembre 14, 2006

Adieu, Adieu, ADIEU Hotmail ! (et patati)


Depuis deux-trois mois, je m'aperçois que plusieurs courriels que j'envoie ou qui me sont envoyés n'arrivent pas à destination, même d'un compte hotmail à un autre. Depuis deux jours, quelques catastrophes me pètent dans'face à cause de ça (et c'est gluant). Alors je ferme mon compte hotmail (que j'honnis au passage) et en ouvre un autre. Je n'écrirai pas ma nouvelle adresse ici sur Blogger, c'est assez déconseillé, mais en deux clics bien pensés, vous pouvez la trouver. Cette nouvelle adresse rend caduques les autres, s'il vous plaît, flushez les de votre carnet. Alors si je ne réponds pas à votre message, ce n'est peut-être pas seulement parce que j'en ai trop sur les bras en ce moment. En plus, JOY !, les carnets d'adresse Hotmail ne sont pas exportables, alors il va falloir que je les copie et colle une par une. Méchante corvée ! MERCI HOTMAIL !

À part ça :

À surveiller : l'arrivée en librairie de Crayons de douleurs, le nouveau roman jeunesse de PhlppGrrd (sous le pseudonyme rigolo de : Philippe Girard). Une histoire illustrée avec brio par Djief, publiee à La courte échelle.

Le cégep ne prend malheureusement plus d'inscription pour mon atelier puisque c'est complet. Aïe ! D'habitude, j'ai des petits groupes, va falloir que je m'adapte. Reste l'espoir d'abandons après le premier cours (ça arrive, y'a pas mal de monde qui bourrent un peu trop leur horaire, alors quand vient le moment de se délester, les p'tis comicks sont souvent les premiers à prendre le bord).

J'suis assez content de sortir un livre cet automne, sans tambour ni trompette, à peine annoncé... vous allez bientôt comprendre pourquoi c'était important de le faire. Les livres qui devaient paraître en septembre (Minerve et Dans mes rellignes) sont retardés de quelques semaines (patience, patience) à cause des nouveaux détails bureaucratiques et d'une trop grande production pour les capacités humaines aux 400 coups cette saison. Pour les mêmes raisons, Nenette cherche un sens et Nicolas paraîtront vraisemblablement en novembre et Le piano de neige en janvier.

Ah ! Et vous pouvez lire l'ajoût d'aujourd'hui à la chronique velue, qui chevauche un peu la vocation de mes deux blogs. Oui, j'écris en vrai fou sur ces blogs depuis deux jours, ça devrait se calmer bientôt. Je suis encore pris dans le delerium tremens de l'hyperdrive qui a permis aux nouvelles pelures d'exister. Je suis dans un drôle d'état en ce moment... Une chose est sûre, travailler en malade comme ça, c'est pas sain.

Bon ben...

Merci !

Jimmy

mercredi, septembre 13, 2006

de la pédagogie


(ceci est le 4e message de la journée, lisez les autres, là !)

Il est encore temps de vous inscrire à la session d'automne de mon atelier de bande dessinée au cégep du Vieux-Montréal. Ça se passe le mardi soir de 18h à 21h, et règle générale, on y a bien du beau plaisir. Si vous voulez apprendre à bâcler avec rigueur, avec PANACHE, venez écouter mes bons conseils (bien que je me sente davantage comme un éternel élève qu'un réel professeur) ! D'autant plus que je pense que ce sera ma dernière session parce que je commence à manquer de temps.


Pour ce faire, appelez rapidement Suzanne Carrière, au 514-982-3437 poste 2164, ou au Local A10.22 (Canif)
du Cégep du Vieux-Montréal, 255, rue Ontario Est, Montréal.

Faque...

Merci et à vite !


Jimmy

mardi, septembre 12, 2006

l'oasis


Je donne présentement la dernière touche à la méga-réédition de Quelques pelures que j'essaie de sortir cet automne. Les pelures originales totalisaient 32 pages, cette réédition en compte 128 (!!!), dont 60 toutes fraîches, réalisées en deux semaines et des poussières, qui forment une histoire en trois chapitres et demi qui raconte le contexte de réalisation de ce premier livre. J'ai aussi incorporé des pages qui étaient un peu éparpillées dans des collectifs (sonvent tristement reproduites), qui datent de (ou qui se passent à) la même époque (1998-2000) et qui enrichissant certaines réflexions du livre initial. J'ai renipé les vieilles pages, fait un peu de remontage, beaucoup de nettoyage. Aussi, le format est plus grand, et je pense les histoires seront mieux mises en valeur. Dans la vieille édition, certaines étaient à peine lisibles parce que trop réduites. La cohérence graphique est particulièrement jazz, évidemment, mais je pense que la séquence et la trajectoire fonctionnent quand même assez bien. L'évolution du style fait même partie du propos. C'est donc un projet parfaitement onaniste, ce qui est tout naturel puisqu'il s'agit de bande dessinée autobiographique (qui est tout de même nettement moins onaniste que les pompeuses sagas de science fiction ou les quadruples pirouettes arrières formelles des Oubapiens --contre qui je n’ai rien, j'adore la science ficftion comme l'Oubapo, et je n’ai rien contre l’onanisme, j’insiste--). Ceux qui s'attendent à ce que je me réinvente seront déçus, c'est bien du Jimmy Beaulieu, avec de la ville, des filles, du désarroi, de la musique, de l'errance, des filles, des filles, de l'apitoiement, du romantisme ridicule, des filles, du Québec, du narcissisme, des filles, un char en état avancé de décomposition et des plans de foule avec cinq cent mille figurants (ça paraît pas comme ça, mais j'suis très content de ces nouvelles pages).

J'ai commencé ces travaux le 21 août, et ça achève. Pas besoin de vous dire que j'ai été semi-autiste pendant cette période. Le body-count : quelques pintes de lait (dont une au chocolat), un pot neuf de fromage à la crème et un demi-gâteau McCain oubliés sur la table, un ticket de stationnement parce que j'ai oublié mon char du mauvais côté de la rue un vendredi, une tonne d'accidents d'auto évités de peu (des fois, en roulant, je fixais la lumière rouge, en essayant de me souvenir s'il fallait arrêter ou passer sur cette couleur), 10 000 shows loupés, des voyages d'auto en extra parce que j'avais, par exemple, oublié d'amener la guitare de ma blonde alors que j'allais la reconduire à son cours de guitare, des rendez-vous oubliés et des quadragillions de courriels et de messages téléphoniques à répondre (s'il y a un message de vous dans le tas, patience, je suis presque rendu là, par contre, si vous m'avez envoyé des messages de rappel désagréables, vous allez attendre encore plus et passer en dernier). Sans parler des séquelles sur la santé, parce que j'ai pas dormi plus de 4 heures en ligne depuis des mois. Et comme notre télé est à la réparation depuis 2 mois et que ma copine est en convalescence tardive (de là tous les voyages en auto) : aucun loisir. AUCUN. C'était merveilleux.

En plus, ma grand-mère de 95 ans (personnage du "Moral des troupes") s'est cassée une hanche, ça a été compliqué à l'hôpital et le coeur et les poumons se sont mis à flancher. On est descendu à Québec à la mi-août, certains qu'elle allait mourir, mais elle est pas mal toff, la p'tite, elle est en train de réapprendre à marcher. Elle guérit plus vite que ma copine (!).

Maintenant, les livres de la rentrée sont tous prêts à être imprimés. Ça aussi, ça a pas été de la tarte ces dernières semaines. Il y a plein de changements dans les systèmes de catalogage et les ISBN, ces temps-ci. Beaucoup d'ajustements à faire, de requêtes lentes... pfff ! Ça nous met un peu en retard. Pour une période de transit, vous verrez 7 numéros ISBN sur nos livres. Et c'est le changement le moins lourd ! Petit détail chouette : la marque "mécanique générale" sera désormais seule sur nos couvertures. Pas que la marque "Les 400 coups" m'agaçait, mais ça faisait une ligne un peu longue et monotone à loger dans le graphisme, et nos livres avaient toujours l'air de co-éditions. Ils étaient classés (en librairie, en bibliothèque ou sur internet) tantôt sous MG, tantôt sous 400 coups. Ce sera désormais limpide.

Pendant ces trois semaines, j'ai retrouvé le plaisir euphorique de faire des planches, ce que j'avais complètement oublié. La fierté, le besoin irrépressible de retourner à l'atelier à 3h du matin, après avoir dormi une heure à peine... aaaah ! J'savais pas qu'on pouvait encore se sentir aussi vivant passé 18 ans. J'ai très hâte d'embarquer sur mon prochain livre. J'aimerais même m'attaquer aux travaux de finalisation sur les projets antédiluviens L'automobiliste, Discomobile (roman) et Projet domiciliaire. mais j'ai aussi TRÈS TRÈS envie de faire quelque chose de plus fun. Un polar noir, un peu super-héros, décalé, mystérieux, pas très sérieux, avec des pitounes, des décors ténébreux et des têtes de chapitres en splash pages qui vargent... J'y songe depuis longtemps, mais j'me sens pas mal mûr pour ce genre de changement.

En terminant, ce soir, l'ami Daniel Plaisance (Plan cartésien) a ouvert un blog. Celui de Zviane, de son côté, est toujours aussi merveilleux. Je les mets pas dans la section "liens" parce que pour l'instant, je mets juste du monde qui a publié (ou qui est sur le point de publier) un livre dans la collection.

Bon ben bonne nuit !

Jimmy

de la broue


Hébin voilà, le tirage pèteux de broue de "-22 degrés Celsius" est presque prêt. Il ne me reste qu'à signer les ex-libris et à shipper le tout à Berlin.




En fait, ce n'est pas une réimpression, c'est tout simplement le livre tel qu'on le connaît (avec son défaut de coupe navrant et ses noirs aussi noirs que du lait au chocolat), mais avec une reliure cartonnée avec dessin gravé dedans, et un ex-libris sérigraphié de main de maître par Simon Bossé (wow, man !). Il y a 40 exemplaires dont la couverture est en carton naturel, puis 10 ex. d'une version luxe-luxe qui, je crois, ne sont pas à vendre, dont la couverture est toilée (c'est d'un chic fou) et où va insérer un des dessins originaux postés sur ce blog deux messages avant. Je sais pas combien il va vendre ça. C'est ma première expérience de semi-tirage de tête, et bien que je trouve le principe très TRÈS étrange, c'est ben l'fun à faire.

À tu'suite !

J

"'cause you're evil and you lie, and if you should die, I may feel slightly sad but I won't cry"


Le titre ne s'adresse à personne en particulier, mais aux sentiments de vierge effarouchée (et/ou de vieux facho qui passe ses journées à surveiller le monde décrépir --parce qu'il s'emplit d'artistes, d'ethnies et d'homosexules--de sa fenêtre avec son tromblon) des tenants de l'occuppation exclusive de l'espace planétaire par l'arrière garde.

Un extrait d'un espèce de guide sur la bande dessinée, qui s'adresse apparemment aux libraires, rédigé par l'exégète auto-proclamné Richard Langlois :

AU QUÉBEC...
Pour ce qui est des
éditeurs quécois, géreusement et abusivement subventionnés par les gouvernements, et dont les quotas de production dépassent la qualité des oeuvres publiées, j’aime autant me taire devant ces formes de commandites « culturelles » et d’assistance sociale littéraire... Vous remarquerez que ce sont toujours les mêmes petits amis qui publient au Québec ( Les 400 coups, La Pastèque ), parce qu’ils s’envoient l’ascenseur, d’un comité de sélection à l’autre, tant au fédéral qu’au provincial... Les « Grands » auteurs quécois qui ont appris leur métier deraconteur publient en Europe ou aux États-Unis.


Je sais pas pourquoi tout ce monde-là nous accuse de percevoir des subventions. a) Qu'ils s'en demandent, des subventions, s'ils pensent que les nôtres les empêchent de vivre, et b) Si je reçois des subventions, il doit y avoir un voleur de courrier dans mon coin, parce que je travaille plus de 16 heures par jour pis j'ai jamais une crisse de cenne.

Le monde de l'avant-garde encense tout le temps les classiques, Macherot, Toth, Franquin, Kirby, Tillieux, Tezuka, etc. mais les vénéreux d'eau bénite de ce genre veulent juste pas qu'on existe.

Désolé, monsieur Langlois, mais votre crachat ne m'apprend rien, je savais déjà que je ne sais pas raconter, Jean Fugère l'a déjà dit, et Robert Rivard m'a déjà informé que nos publications était du travail d'amateur. Meilleure chance la prochaine fois pour nous en raconter une bien bonne.

Sur le coup, ce genre d'opinion m'indiffère, mais ça me fait immanquablement pomper pendant longtemps après.

Enfin...

Si le coeur vous en dit, suite ICI.

J