vendredi, février 02, 2007

le choix du président

Bon, bon bon... je reviens d'Angoulême. En fait, je suis revenu en début de semaine, mais je patauge dans les 234 mails que j'ai reçu pendant le voyage (dont la plupart porte la mention ûûûûûûûûrgent !) et dans la morve parce que je suis enrhumé (qu'on se le dise : on ne revient pas indemne d'Angoulême). En 7 jours, passer 3 nuits blanches immaculées et 4 nuits de moins de 4 heures, il y a un âge où ça devient coton.

Le festival a été assez chouette, malgré une fréquentation plutôt modeste (les deux premiers jours, on se serait cru à Ville-Lorraine). Depuis plusieurs années, une rumeur court au festival comme quoi "Ça sent la fin", "C'est le dernier"... c'est vrai qu'on est en droit de se demander si le festival survivra aux délocalisation répétées et à la déconnade climatique de notre époque. C'est beau, la neige, mais en France, c'est pas vargeux pour la bizness. En tout cas ce serait dommage que le festival s'arrête là alors que Muñoz doit être son prochain président...

Tiens en parlant de président, le président de cette 34e édition, Lewis Trondheim, nous a fait toute une fleur. Au début du festival, il est venu nous acheter quelques exemplaires de Nicolas, que Guy Delisle lui a prêté. Il m'a dit qu'il avait trouvé ça formidable, et j'applaudissais sa lucidité ! Il m'a aussi dit qu'il nous ferait de la pub. J'ai dit "Chouette alors !" Le bougre, il n'y est pas allé de main morte, apparemment. Il en a parlé pendant tout le festival, dans ses conférences, en entrevue, etc. Merde ! J'aurais bien aimé entendre ce qu'il avait à dire (et j'imagine que pascal aussi). Merde aussi parce que les exemplaires qu'on avait apporté se sont envolés en un rien de temps, et que les gens qui voulaient le livre se massaient devant notre stand comme des paysans russes des années '80 devant une boulangerie. Si j'en avais apporté 200, je les aurais vendus. Je suis content, parce que Nicolas est un livre spécial avec une présentation discrète. Il pourrait passer (injustement) inaperçu à côté de tous ces livres criards qui jouent au chef-d'oeuvre. Et heureusement, cet enthousiasme trondheimien me dit qu'il aura peut-être le spotlight qu'il mérite. Pas que je sois obsédé par les ventes, mais on publie quand même des livres dans l'espoir qu'ils soient lus. Merci à Lewis et à Guy Delsile, donc !

D'autres nouvelles festives : le strip Béatrice de PhlppGrrd sera désormais publié dans Spirou (all right !) et la super-histoire Justine, de Iris a été publiée dans le nouveau Bile Noire (#16 rose PÈTANT, chez Atrabile). Tranquillement pas vite, nous rayonnons...

Aussi, pour le festival, j'ai réédité quelques exemplaires des colosses qui s'évaporent à vue d'oeil : Rendez-vous à... d'Éléonore Goldberg et de Quelque part entre 9h et 10h, de Zviane (avec une nouvelle couverture). Il en reste quelques exemplaires. Si vous vous dépéchez, vous pouvez en acheter .

Voici l'évènement le plus chouette du festival, qui ne sera plus en ligne dans quelques heures (j'espère qu'ils auront la bonne idée d'en faire un livre) : Les 24 heures de la bande dessinée. Y'a des belles affaires en TABLEAU !

En tout cas, merci à tout le monde qui a visité notre stand (sauf à ceux qui ont piqué 3 exempleires de Sur un fond bleu... franchement...), et surtout merci à la gang : Catherine, Iris, David, André, Stanley, et Jérôme. Chacun a donné un beau coup de main très apprécié.

À bientôt !

Jimmy

(photo1 Catherine Genest, photo2, probablement Stanley ou Iris)

une nouveauté !


Chers vous,

d'ici quelques semaines, une nouveauté de moi fera son apparition sur les rayons des libraires québécois (je ne m'y attendais pas du tout... dans tout cette cohue, j'avais oublié que ça s'en venait) ! Bon, en fait, c'est une nouveauté d'Annie Langlois dans laquelle il y a un paquet de mes dessins : La sculpture de Nestor l'aalligator, qui fait suite à L'évasion d'Alfred le dindon et La chorale des sept petits cochons (La courte échelle).

C'est drôle, je ne publie presque jamais de dessins sans avoir fait la mise en page. Là, les graphistes de La courte échelle ont fait des choses auxquelles je n'aurais pas pensé, comme un agrandissement d'un nano-thumbnail à peu près à 400%. J'aurais jamais eu le culot. Le résultat est assez comique. C'est bien de laisser le contrôle à d'autres, des fois (ça m'est pas arrivé souvent... serait-ce pathologique ?).

À toutte !

Jimmy